Jean Zay
Jean Zay (1) (1904-1944) est une grande figure politique radicale - socialiste qui fut à 32 ans ministre de l’Éducation nationale et des Beaux arts du Front Populaire (à partir de juin 1936). On lui doit notamment la prolongation de l’obligation scolaire de 13 à 14 ans, la création de l’ancêtre du Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) et du CNRS. Il a aussi proposé la création du Festival de Cannes, dont la 1ère édition aurait eu lieu en 1939 si la guerre n’avait pas éclaté
Condamné par un Tribunal militaire puis assassiné par des miliciens
Condamné en 1940 à la déportation à vie et à la dégradation militaire par le tribunal militaire de Clermont-Ferrand pour désertion devant l’ennemi, il est réhabilité, à titre posthume, en 1945, par la Cour d’appel de Riom. En 1944, alors qu’il est incarcéré à la Maison d’arrêt de Riom, trois miliciens se présentent avec un ordre de transfert pour Melun, se font passer pour des résistants déguisés et assassinent Jean Zay dans un bois de l’Allier.
Parce que son père est un juif alsacien, il avait subi une très violente campagne antisémite de l’extrême droite française et de la presse collaborationniste, le gouvernement de Vichy le présentant comme un juif franc-maçon antimunichois et pacifiste.
En 1926, alors qu’il était avocat, il a été initié au sein de la Loge Étienne Dolet du GODF (Orléans), atelier où venait d’être initié son père Léon Zay, directeur du journal radical-socialiste Le Progrès du Loiret. Il semble que son choix d’entrer en maçonnerie soit surtout lié à la relation forte qu’il avait avec son père… et sans doute aussi au sentiment que cela aiderait sa carrière politique (voir la notice de Gérard Baal dans l’Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le Livre de Poche).
http://blogs.lexpress.fr/lumiere-franc-macon/2015/05/27
1- Wikipieda